Le mois du Québec rue Pétrarque

Vendredi soir, c'était Théâtrouille et on a tous assez apprécié. Avoir payé les 35 euros que ça aurait dû coûter, je n'aurais pas été content, mais ça valait les 10 euros qu'on a payé chacun. C'était léger et un bon divertissement.

Réjeanne et Sylvain sont donc partis samedi matin et je me suis levé pour prendre le petit-déjeuner avec eux. J'allais quand même bien en protifier jusqu'au bout ! Samedi après-midi, magasinage d'ordi pour moi (l'autre est mort depuis un mois environ !) - je n'ai rien acheté finalement. PF était allé aider Anneline dans son déménagement. Eh oui, elle quitte sa barge [elle habitait sur la Seine, un peu en dehors de Paris] pour un appartement à elle toute seule. Samedi soir, c'était le party pour l'arrivée de Pierre-François à Paris. C'était chez Jean-Marc et Gérald, avenue des Gobelins, près de la place d'Italie - donc à peu près sur notre ligne de métro. Il y avait la soeur de Pierre-Benoît que je n'avais pas vu depuis des années et Andreas. On a connu une amie de la soeur de PB, Mélanie, une Québécoise qui habite à Paris avec son mari Français depuis 2 ans. Elle n'a pas encore passé le cap de l'adaptation, ce qui est tout à fait normal puisque ça prend un bon 2 ans minimum. On va essayer de l'encourager. Finalement, c'était une belle fête et je suis rentré à 4 heures du matin.

Dimanche, farniente totale ou presque. Je suis allé voir deux films très bon : "Va, vis et deviens", un film israëlien racontant l'histoire d'un petit Éthiopien qui se fait passer pour un Juif pour se faire "importer" en Israël pendant l'opération Moïse. Et "Dr Kinsey", l'auteur de la première étude sur les habitudes sexuelles des États-uniens dans le années 50 je crois.

Comments

[Yann]

Tu as bien raison que je suis maintenant comme un poisson dans l'eau et j'ai même l'impression que je ne pourrais plus rentrer au Québec. Mais les 2 premières années ont été terribles. Certaines choses sont amusantes quand on fait du tourisme, mais quand on sait qu'on risque de rester là le reste de notre vie, c'est moins drôle. J'ai tellement bien intégré la vie à la française, que je ne me souviens même plus de mes problèmes d'adaptation au début. Je me rappelle juste du sentiment que j'avais !

[!Béo!]

C'est la capacité d'adaptation exceptionnelle des Québécois ça Olivier mais bon: t'as l'air de bien t'en tirer toi aussi :)

[Olivier]

C'est marrant que tu parles du "cap de l'adaptation", toi qui sembles tellement à l'aise, à Paris.
On dirait que tu as toujours vécu là-bas.